Activités pédagogiques
Les élèves de 4ème Orofatiu ont participé au mois de janvier au concours national "Non au harcèlement". Il s'agissait de produire une vidéo de deux minutes maximun sur le harcèlement scolaire, fléau qui touche malheureusement les établissements scolaires.
Ils ont écrit le scénario, joué dans le film, tourner les images.
Leur vidéo a été le point de départ d'un travail de prévention pour toutes les classes du collège, mené par Madame Gouin, infirmière scolaire, Monsieur Manoury, professeur de SVT et de Madame Puyuelo, professeur documentaliste.
Leur film a été transmis en métrpole et nous attendons les résultats avec impatience.
Sortie jeudi 28 mai des 5eme Atara au Marae Taputaputatea.
Pour en savoir plus sur cette sortie voici l'article de l'association Tama Reva:
REPORTAGE SUR TNTV
Des collégiens participent à la mise en valeur du marae Taputapuatea
Contribuer à la préservation du marae Taputapuatea en aidant à le mettre en valeur, c’est le challenge relevé par des élèves d’une classe patrimoine du collège de Faaroa à Raiatea. L’espace d’une journée, élèves, professeurs, parents d’élèves et responsables du site, se sont donnés la main pour le toilettage de quelques plateformes. L’occasion pour certains de renouer avec le passé…
Permaculture : produire ET respecter
Les élèves de 5e Atara se sont rendus mardi 4 juin dans le sud de l'île pour y visiter une ferme qui pratique la permaculture.
Dans le cadre de leur cours de géographie et pour aborder concrètement la thématique : "La terre qui nous nourrit », leur professeur d'Histoire Géographie, Mme Audran, a souhaité leur montrer une forme spécifique d'agriculture.
En amont, les élèves avaient étudié les formes classiques de productions agricoles. La visite de cette ferme pratiquant une forme alternative de culture, respectueuse de l’environnement apporte un complément indispensable. Elle montre qu’on peut exploiter la terre en étant responsable.
Mais qu’est-ce que la permaculture ?
C’est une production qui vise à créer un système agricole qui prend en compte toute la biodiversité du lieu, qui utilise des méthodes soucieuses de l'environnement (agri bio), et des méthodes traditionnelles, qui est aussi économe en énergie.
La ferme Vaihuti Fresh, à Raiatea
Elle a été récemment garantie, avec le label Biopasifika. Une reconnaissance qui s’imposait étant donné sa pratique agricole 100% bio, tout à fait respectueuse de l’environnement.
« Nous produisons fruits, légumes et aromates, à l'aide des abeilles pour la pollinisation... Pour faire pousser ces plantes dans les meilleures conditions, nous produisons aussi notre compost. La ferme s'étend sur un terrain de 23 ha, au milieu d'une vallée où coule une rivière à l'eau pure. » vaihutifresh.com
La ferme Vaihuti Fresh est soucieuse de la santé des récifs coralliens, qui abritent l’une des biodiversités les plus importantes de notre planète. Pour les préserver, la ferme utilise la méthode du paillage qui permet de garder l'humidité mais aussi d'éviter que la terre "glisse" dans la mer. Cela réduit l’une des principales menaces marines : les apports en sédiments terrestres qui étouffent les coraux.
"Vaihuti fresh tend à être totalement autonome en matière d'eau et d'énergie. La ferme utilise très peu de machines consommatrices en énergie et privilégie les circuits courts, c'est à dire qu'elle ne vend sa production que en Polynésie."
"On ne nourrit pas la plante mais le sol"
Tel est le message qu’a souhaité transmettre à nos élève
Thierry Lison de Loma, un des co-fondateurs de la ferme
que nous remercions très chaleureusement de son accueil
instructif et sa disponibilité.
Message important à communiquer à nos élèves dont certains
savent parfaitement que le faa’apu est à respecter.
Stop aux pesticides !
Stop aux herbicides !
La terre nous remerciera.
Visitez le site de la ferme : vaihutifresh.com
La visite en vidéo :
Apprendre grâce à un robot souris...
Cette expérience menée au collège nous montre comment les élèves apprennent avec entrain lorsque les savoirs sont acquis lors d'une situation concrète.
Tout a commencé lorsque le robot est entré dans la classe ULIS. Les élèves ont été les premiers à apprendre comment fonctionnait cette petite souris aux yeux bleus. Il s'agit d'un robot qui contient une petite mémoire, à qui il faut programmer des déplacements et qui répond à nos commandes.
Après les exercices manipulatoires sont venues les premières programmations de trajet. D'abord sans puis avec obstacles. Cet exercice permettait aux élèves d'apprendre à se repérer dans l'espace et à définir une trajectoire de manière anticipée.
Forts de ce savoir, les élèves de l'ULIS se sont ensuite rendus dans les 3 classes de 6e afin d'apprendre aux élèves à manipuler le petit robot.
En cours de mathématiques, la classe était divisée en 2 groupes. Un groupe abordait la notion de déplacement dans l'espace avec des exercices d'application sur papier. Un autre groupe abordait la même notion avec l'aide de la souris robot.
Les deux groupes étaient très appliqués, mais très rapidement; le groupe "robot" intégrait les notions abordées et pouvait même aller plus loin.
Bien sûr, les groupes étaient interchangés en cours d'heure.
Cette expérience révèle bien des points positifs :
- richesse de la collaboration. Plus particulièrement dans ce cas où des élèves en situation de grande difficultés (ULIS) montraient à de jeunes élèves de 6e qu'ils avaient "un savoir de plus qu'eux".
- motivation augmentée grâce à un support ludo-éducatif
- acquisition plus aisée des savoirs grâce à des mises en situations concrètes.
Au collège de Faaroa, donner du sens aux apprentissages est une priorité !
Forum des métiers
Le collège de Faaroa a organisé une manifestation centrée sur les métiers à l'intention de ses élèves de 4e et de 3e. Ce fut pour eux l'occasion de rencontrer des professionnels représentant divers secteurs d'activité. Ce forum s'inscrit dans le parcours Avenir pour une éducation à l'orientation et vise à préparer ou à compléter leur projet personnel par la connaissance des métiers et des formations. Nos élèves ont rencontré, dans le cadre d'entretiens successifs, des professionnels susceptibles d'évoquer leur expérience quotidienne, d'éclaircir les spécificités de leur activité, leur accès à l'emploi, ainsi que leur parcours de formation, initiale ou alternée.
L'avenir, ça se construit dès aujourd'hui !
Un grand merci aux personnes qui ont donné de leur temps pour participer à cet événement extrêmement porteur pour nos élèves.
Depuis cette rentrée scolaire, les élèves de la classe de 4e Tahiti suivent une formation intensive assurée par les Pompiers de la commune de Taputapuatea. Ce dispositif pédagogique permet de mettre en œuvre le parcours citoyen de manière concrète.
A travers la formation, les élèves sont sensibilisés aux notions de sécurité civile. Ils apprennent les gestes qui sauvent, s'interrogent sur les comportements préventifs à adopter et faire adopter pour que la sécurité de tous soit assurée. Il s'agit ainsi de développer leur sens civique.
Cadets de la sécurité civile :
on peut compter sur eux !
A l'issue de cette formation, les élèves recevront une attestation et seront reconnus comme assistants de sécurité pour les exercices d'évacuation ou de confinement organisés dans le collège.
Pour récompenser l'investissement des élèves, la commune de Taputapuatea leur a donné à tous un T-shirt qui les démarquera et fera connaitre à tous leur engagement.
Au programme : alternance de cours théoriques, d'exercices pratiques, de déplacements dans les casernes de Taputapuatea et Uturoa. La mise en situation de ces élèves leur permettra d'être acteurs de leurs apprentissages.
Qui sait, à l'issu de la formation, certains verront peut-être naître en eux la vocation de sapeur pompier volontaire !
Accédez à la page
des Pompiers
de la commune
de Taputapuatea
(sans qui cette action
ne pourrait avoir
lieu)
Salon du livre
Le salon du livre de Raiatea offre une occasion unique de rencontrer des auteurs et des livres. De quoi faire bouillonner l'imagination !
Tout avait commencé le mercredi 22 novembre où la section patrimoine avait eu l'honneur d'assurer, par leur prestation, l'ouverture du salon du livre. Les invités et spectateurs ont été impressionnés par la production.
Le lendemain, les 6e Oc, 5e Hir et la classe ULIS se sont rendus à la mairie d'Uturoa au salon du livre. Ils ont d'abord rencontré Mme Simone Sanchez dont ils avaient lu le livre.
Rencontre chaleureuse où l'auteur a présenté ce livre et l'ensemble de son œuvre, a expliqué comment lui était venu l'idée de "Chant du vent" et quels étaient les thèmes qui lui tenaient à cœur. S'en est suivi un échange actif de questions/réponses. Les élèves ayant bien préparé cette rencontre. Certaines questions étaient classiques, d'autres plus déroutantes, comme "Êtes-vous fière de vos livres ?" !
Leur professeur, Mme Raapoto était émue de cet échange. Et pour cause : elle avait devant ses yeux une de ses anciennes professeur !
En fin de présentation, les élèves ont présenté à Mme Sanchez l'affiche répertoriant les critiques qu'ils avaient pu formuler autour du livre "Le Chant du vent". L'auteur a été fort émue. Et il y a de quoi car les textes sont très élogieux et argumentés.
Voici un petit florilège.
"Ce roman m'a beaucoup plu car il y a beaucoup de suspens"
"J'ai adoré le moment où Moira a donné un chiot"
"J'ai aimé ce roman car il y a ce mélange entre français et tahitien. Il y a le contact entre deux mondes, deux façons de vivre"
"C'était un bonheur, un plaisir de lire ce roman. Je me suis régalée"
"Mon passage préféré est lorsque Moira soigne Christophe avec la médecine traditionnelle"
"J'ai bien aimé le chapitre 7 parce que j'aime bien manger"
"L'auteure, Simone Sanchez, a fait entrer des pratiques traditionnelles dans son roman, comme la médecine traditionnelle, la "ahimo'a". Je suis en classe patrimoine et j'ai été touchée par ça"
"C'est un très beau roman, il est très touchant"
"J'ai vraiment été touchée car c'est un livre polynésien"
Et tous sont unanimes : ils souhaitent que l'auteur écrive une suite à ce roman !
La rencontre s'est terminée par des photos et échanges de couronne.
Après ce moment chaleureux, les élèves se rendent dans la salle des mariages où ils peuvent découvrir les nouveautés en matière éditoriale. Certains se sont rués vers les livres de cuisine, d'autres vers les livres artistiques, les "beaux livres". D'autre encore étaient attirés par les livres de littérature jeunesse. Tous en tout cas ont aimé voir autant de livres proposés à la vente, en présence de certains écrivains et représentants des éditeurs.
C'est la tête pleine d'images et de mots que les élèves ont regagné le bus pour retourner au collège.
Et si ce genre d'événement suscitait des vocation d'écrivain ?!
Marae de Tainuu : une sacrée découverte !
Ces activités ont été préparées par les CJA de Faaroa et Vaiaau. Nous avons été invités par le CJA de Faaroa plus précisément par le professeur des école spécialisé Gino Salmon.
il y avait urgence, car les fouilles sur le site se terminaient le 31 août ! Nos élèves ont donc été privilégiés.
Le 24 août, les élèves de 4e Hiva (patrimoine) se sont rendus au marae de Tainuu à Tevaitoa (commune de Tumaraa). Ils ont eu la chance extraordinaire de rencontrer des archéologues qui ont trouvé sur place des traces incroyables de notre passé commun. Des fouilles sont encore en cours.
Les échanges qui ont eu lieu ont enrichi nos élèves et les ateliers auxquels ils ont pu participer leur ont permis de redécouvrir leur histoire et quelques légendes de Raiatea.
Les ateliers étaient les suivants :
1. Fouilles archéologiques (sur une plateforme en bord de route), atelier animé par une professeur d'histoire-géo de l'AMJ (archéologue de formation) Mme Hinanui Cauchois.
2. Teraupoo et la bataille de Tevaitoa. Nous étions dans le district de Tevaitoa, où eut lieu la dernière bataille entre Français et rebelles de Raiatea en 1897. En 1888, la France annexait les Iles Sous Le Vent. S'ensuivait une guerre (guerre des ISLV) qui dura jusqu'en 1897 entre Français/Polynésiens pro-français et Polynésiens anti-français. Teraupoo était le chef de la rébellion anti-française à Raiatea. La rébellion prit fin dans le sang et les rebelles survivants, dont Teraupoo, furent déportés vers les Marquises ou vers la Nouvelle-Calédonie. Les ISLV devinrent française mais pas les habitants, contrairement aux autres habitants de la colonie des EFO (Établissements Français d'Océanie). En représailles de la résistance anti-française, les habitants des ISLV furent soumis au statut de l'indigénat jusqu'en 1945.
3. L'organisation d'un marae. En rapport avec les vestiges du marae Tainuu, qui se trouvait à l'emplacement du temple chrétien actuel. Il ne reste du marae que le "ahu", partie surélevée, en bord de mer.
4. La légende de Tainuu
5. Le patrimoine culturel de Tevaitoa (les différents marae)
6. Les pétroglyphes (que l'on trouve sur les pierres du ahu et sur les pierres de la plateforme en bord de route).
7. L'envol des âmes. En rapport avec les points d'envol des âmes et le point d'arrivée, le mont Temehani Ute Ute, que l'on voit très bien depuis le site de Tainuu
8. Les légendes de Tafa'i (mythologie polynésienne, liée au mont Temehani).
La restitution par les élèves et l'exploitation de tout ce qu'ils ont pu retenir se fera en heures de patrimoine (français/histoire). Ils ont déjà commencé à étudier la guerre des Iles Sous Le Vent et ont découvert la personnalité de Teraupoo. Cela rejoint le programme de patrimoine qui a été fixé par les professeurs pour le niveau 4ème cette année.
Nul doute que ces moments exceptionnels laisseront des traces dans la mémoire de nos élèves.
Et qui sait...certains auront peut-être la vocation de devenir archéologue ou passeur d'histoire ?!
Mme la Ministre du tourisme au collège
Mardi 20 juin, nous aurons le privilège et l'honneur d’accueillir Mme Nicole Bouteau, Ministre du Tourisme de Polynésie Française, au collège de Faaroa. Elle a choisi de nous rendre visite, fortement intéressée par le travail réalisé par les élèves de 3e dans le cadre d'un EPI (Enseignement Pratique Interdisciplinaire) qui portait sur la valorisation touristique du secteur de Faaroa.
Durant toute une semaine, encadrés en interdisciplinarité par les professeurs de mathématiques, d'histoire-géographie et de technologie (Mme Santi-Ducret, Mr Sidolle et Mr Depraetere), les élèves ont réfléchi sur un projet de valorisation du tourisme dans la baie de Faaroa.
Ils ont d'abord étudié les chiffres du tourisme en Polynésie et leurs évolution à travers les années. Ce travail d'analyse de graphiques et de données leur a permis de prendre connaissance des faits statistiques. Ils ont vu comment le tourisme avait subit des baisses dues à des phénomènes conjoncturels ou événementiels. Ils ont également constaté que Raiatea est la 5e île la plus visitée par les touristes, à jeu égal avec Huahine mais loin derrière les 3 premières (Tahiti, Bora Bora et Moorea). Cela les a interpellé.
Puis ils sont allés sur le terrain, au belvédère, sur la route traversière. En observant le site grâce à une grille et en conduisant une réflexion avec leurs professeurs, les élèves ont constaté que ce site était peu exploité, malgré le fort potentiel qu'il représente (la vue y est magnifique). Leurs professeurs leur ont demandé d'imaginer comment mettre en valeur ce site et ont vu avec eux quel impact cette mise en attractivité pouvait avoir sur l'économie locale et nationale. Les élèves devaient proposer des aménagements concrets. Et leur imagination n'a pas eu de limite. Apport d'eau, vente d'artisanat, de fruits, de ma'a local, construction d'une table d'orientation... Les bonnes idées fusaient.
Mais il fallait aller plus loin. Comment convaincre de l'intérêt de tels aménagements ? La réponse leur est apparue évidente : en montant un dossier de présentation. En salle informatique ils ont créé un document d'appui illustré d'un plan de la nouvelle zone en mettant en relief leur proposition d'aménagement. Des compétences informatiques devenaient indispensable (traitement de texte, logiciel de mise en page, illustration...). La bouclé était bouclée.
A travers ce projet, on voit tout l'intérêt des EPI et de ce type de travail : apprendre en faisant. Les savoirs ne sont pas transmis de manière directe mais ils sont appropriés par les élèves qui sont placés en situation concrète. C'est en donnant du sens aux apprentissages que ceux-ci deviennent plus solides.
Et il faut croire que les élèves ont apprécié faire ce travail puisque beaucoup d'entre eux ont choisi de présenter cet EPI pour l'oral de leur DNB
C'est cet investissement de nos élèves et enseignants dans un travail qui a trait à leur île de Raiatea et sa mise en valeur touristique qui a intéressé Mme la Ministre du Tourisme et nous vaut l'honneur de cette visite.
Projet voile pour les élèves de 3e
Depuis le début de l'année, les deux classes de 3e se rendent à la marina Apooiti pour y pratiquer la voile.
Ce projet a de multiples ambitions :
- pratiquer une activité insolite pour bon nombre d'élèves
- se former aux techniques de la voile à travers des cours théoriques
- créer une cohésion au sein de la classe
- développer l'autonomie chez les élèves
- mettre les élèves dans des situations de prise d'initiative et de prise de responsabilité
- mise en œuvre du parcours "Avenir" à travers la découverte des métiers de la plaisance
La première visite s'est déroulée en début d'année scolaire.
La classe a été divisée en deux:
- un groupe suivait des cours théoriques leur permettant de voir les bases de la voile puis partaient en mer pour pratiquer, après avoir équipé les hobie cat
- un groupe se rendait sur les différents pôles de la marina pour interroger les professionnels sur les caractéristiques de leur activité. Club de plongée, voilerie, entreprise de location de voiliers, capitainerie, restaurant et magasin de souvenirs ont été visités
Les groupes étaient interchangés en cours de journée.
Lors de la deuxième visite, la classe a de nouveau été divisée :
- un groupe équipait les bateaux puis partait en mer pour une demie journée intense de pratique
- un groupe faisait une sortie en mer sur un catamaran.
La prochaine sortie, pour clore le projet se déroulera de la façon suivante :
- un groupe équipe les bateaux puis part en mer pour une demie journée de pratique intense
- un groupe voit de manière plus approfondie la théorie de la voile (étude des vents, équipements, différents types de voiliers, sécurité...)
Durant ce jour, les élèves ont à remplir un questionnaire permettant de faire le point sur ce qui a été vu durant ces 3 journées de voile.
Les élèves doivent remplir un "carnet de voile" qui fait état de la progression de leurs savoirs tout au long du projet.
Ce genre de projet, qui permet aux élèves d'apprendre de manière concrète, donne du sens aux apprentissages.
Il éduque à la persévérance. Le vent n'a pas toujours été au rendez-vous mais malgré tout, il fallait faire avancer le bateau !
Il développe le sens de la responsabilité. Il faut être vigilent à bien équiper son bateau, la sécurité des 3 membres de l'équipage en dépend.
La solidarité est aussi à l'ordre du jour. Certains sont plus ou moins à l'aise sur l'eau. Il faut pourtant former une équipe qui mènera le hobie cat à bon port.
Il faut sans cesse faire preuve d'initiative, prendre les bonnes décisions rapidement et collectivement.
Ce projet permet également de découvrir des activités jusqu'à là ignorée. Tant en ce qui concerne la voile que les professions. Sur une île comme Raiatea où la plaisance est un secteur d'activité fort et porteur, la découverte des métiers nautiques ne peut être qu'utile pour nos élèves. D'ailleurs, certains ont décidé de réaliser leur stage de découverte professionnel sur la marina.
Enfin ces sorties du collège donnent un petit frisson d'aventure...surtout quand le voilier dessale ou que le vent souffle fort...renversant et décoiffant !
La lecture, c'est que du bonheur !
Mais que se passe-t-il sous le préau du collège ? Les élèves sont plongés dans des livres ou revues et rien de peut les en déloger !!??
Ce jeudi, les livres étaient partout ! Pour notre plus grande joie évidemment. Car qu'y a-t-il de plus agréable que de voir un élève lire un livre en souriant ? On choisit la position la plus confortable, appuyé le long d'une colonne, allongé les bras en l'air, un peu à l'écart des camarades... On décide de s'adonner à la lecture seul ou en groupe. On s'émerveille ou on échange, on s'étonne, on rit, on se laisse absorber. Le livre ne laisse personne indifférent.
Cette action en faveur de la lecture a été possible grâce à l'association "Polynélivre" "Lire au bord de l'eau". Un dimanche par mois au bord de la piscine d'Uturoa, cette association qui a pour objectif la promotion de la lecture, met à la disposition de tous des livres que les heureux lecteurs peuvent emporter. Il est difficile pour nos élèves de se rendre sur place. Aussi nous avons pensé faire venir l'association au collège de Faaroa afin que nos élèves connaissent ce plaisir de la lecture.
4 bénévoles sont venues au collège avec des cartons pleins de livres, magazines et revues de toutes sortes. Ces ouvrages ont été déposés au hasard sur les rebords du préau. Les élèves avaient été informés de cette action et étaient impatients de découvrir les petits trésors mis à leur disposition. Dès la sonnerie marquant la pause méridienne, ils ont été attirés par cette nouveauté. Timidement d'abord, puis plus franchement. N'hésitant pas à échanger avec les représentantes de l'association.
Notre intention est de mettre le livre à la disposition libre de tous nos élèves. Et nous voulions en cela aller encore plus loin que des actions telles "Livre comme l'air" que nous conduisons déjà chaque mardi et vendredi ou "les livres prennent l'air" au CDI. (des articles seront consacrés à ces deux actions très prochainement. Voir également la page CDI ).
Faire du livre un objet du quotidien de nos élèves. Le désacraliser tout en lui donnant la place d'honneur qui lui revient : être sous la protection de regards émerveillés.
Faire du livre un objet de découverte et de plaisir.
Faire de la lecture un moment privilégié.
Toutes ces actions, couplées à ce qui se fait en classe avec les enseignants (Accompagnement Personnalisé lecture déchiffrage ou lecture compréhension, cours de français ou toute autre discipline), nous permettent de partir à la conquête du plaisir de lire.
Et les élèves ont eu deux autres belles surprises lors de cette journée.
Un atelier "lecture de conte" leur était proposé. La voix enchanteresse de Martine, une des responsable de l'association, a plongé les élèves dans une incroyable légende japonaise. Véritable pause poétique dans la journée que les élèves, confortablement installés, ont apprécié à sa juste mesure.
La deuxième grande surprise ?
Les élèves pouvaient conserver les livres qu'ils avaient découverts et aimés. Tout les livres pouvaient être emportés à la maison, partagés avec la famille, les copains, ou gardés précieusement.
Ce n'est pas un beau cadeau ça ? A voir les regards surpris et pleins de joie des élèves, cette offre leur a fait réellement plaisir.
Le livre, c'est ça : que du bonheur !
Christiane, Danielle, Martine et Sylvie, que nous remercions tous très vivement, sont reparties enchantées et avec des cartons beaucoup plus légers...Mais ce n'est pas grave puisqu’elles vont recevoir de nouveaux dons de livres (vous pouvez donner des livres à l'association "Polynélivre Lire au bord de l'eau"). Vous voyez bien qu'ils sont bien utilisés !
Site Polynélivre Tahiti : http://polynelivres.blogspot.com
Et un nouveau rendez-vous est pris : mardi 18 avril.
L'avenir, ça se construit chaque jour !
Nos élèves de quatrième et quelques uns de troisième se sont rendus à Uturoa ce jeudi 23 février. Ils ont visité le Lycée Professionnel et le Lycée Professionnel Protestant Tuteao à l'occasion des Journées Portes Ouvertes qui étaient organisées.
Ce fut pour eux une grande avancée dans la construction de leur projet personnel d'Orientation, le Parcours Avenir. Ainsi nos collégiens, en voyant concrètement la particularité de l'enseignement professionnel, ont pu se projeter ou éliminer cette voie. Les visites des ateliers (mécanique automobile et nautique, métallurgie, menuiserie...), des salles spécialisées (petite enfance, gestion administration...) et des cuisines et restaurants d'application les ont particulièrement intéressé.
Atelier Menuiserie
Cette visite vient compléter de manière concrète ce qui est vu en classe avec les professeurs principaux ou avec la conseillère d'Orientation Psychologue.
Un projet d'orientation se commence très tôt afin que la poursuite d'étude soit la plus pertinente possible. Il ne s'agit pas de subir son avenir mais de le construire par étapes successives.
A travers cette visite, les élèves ont ainsi pris conscience d'une chose fondamentale : le nombre de place est limité et seuls les candidats qui ont un dossier solide (notes et appréciation) et font preuve d'une grande motivation peuvent intégrer les formations de leur choix.
Au travail donc !
Voici les formations proposées au Lycée Professionnel d'Uturoa :
http://www.education.pf/itereva/lputuroa/
Bac Professionnel :
- ARCU Accueil Relation Clients Usagers
- ASSP Accompagnement Soin et Service à la Personne
- GA Gestion Administration
- MN Maintenance Nautique
- MVA Maintenance Véhicule Automobile
- OBM Ouvrages du Bâtiment métallerie
- TMA Technique Menuisier Agenceur
CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle)
- ECMS Employés de Commerce Multispécialités
- MFMA Menuiserie Fabricant de Mobilier et d'Agencement
- PE Petite Enfance
- REEP Réparation des Equipements et Embarcations de Plaisance
Voici les formations proposées au
Lycée Professionnel Protestant Tuteao :
Bac Professionnel :
- CSR Commercialisation et Service en Restauration
- Cuisine
CPAP (Certificat Polynésien d'Aptitude Professionnelle) :
- APR Agent Polyvalent de restauration
- ATMFC Assistant Technique en Milieu Familial et Collectif
Nous tenons à remercier ces deux établissement pour l'organisation de ces événements qui permettent à nos élèves de mieux se préparer à l'entrée au lycée.
Nous remercions également le LUT (Lycée d'UTuroa) pour avoir accueilli nos collégiens et leurs accompagnateurs pour le repas.
Gestion Administration
Préparation du cocktail..de jus de fruit bien sûr !
Cuisine
Des représentantes des Marquises et des Australes pour la cérémonie de Matari’i I Ni’a
Mercredi 23 novembre, les élèves des classes patrimoine 6e Oceania et 5e Hiroa, ainsi que la classe CAP PMH ont fêté Matari’i i ni’a. Les élèves témoignent.
Les ancêtres polynésiens observaient la nature et ont constaté que lorsque la constellation des Pléiades apparaît, cela correspondait à une période d’abondance alimentaire au niveau des plantes et des poissons.
C’est assis sur des pe’ue, sous le préau que les élèves se sont réunis pour célébrer cet événement culturel. Penehata a ouvert la cérémonie par un ’Orero. Puis les élèves ont déposé leurs offrandes constituées de fruits dans des ’umete ou des paniers tressés. Ensuite Mateo a montré un jeu de fai sur le thème de la tortue avec son pata’uta’u. Aussitôt après, Anavai a pris la suite sur le thème de la nuit et des étoiles.
C’est avec beaucoup d’attention que les élèves ont observé la maman de Théia et Mme Kiri, Marquisiennes, préparer du ka’aku. Elles ont utilisé des ’uru, un penu, un ’umete et du lait de coco.
Naomi, Alana et Armelle ont essayé de faire le ka’aku. Pendant ce temps les élèves les ont encouragées en chantant un pata’uta’u.
Puis ce fut au tour de la préparation de la popoi taro. Mme Vaite accompagnée de ses amis de Rapa Australes, a utilisé une grande pierre appelée tukira’a et une autre pierre appelée kara pour préparer la popoi dans un rythme qui ressemble au son du tambour. Elles chantaient en même temps un pata’uta’u pour garder le rythme très difficile et fatiguant.
Après 2 heures de préparation, le moment tant attendu est enfin arrivé : la dégustation de la popoi et du ka’aku servis dans des coquilles de noix de coco, ou des feuilles de auti, ou de burau. Quel délice !
Ce fut une très belle cérémonie.
Lexique :
Fai : jeu consistant à reproduire des formes avec une ficelle, en accompagnant les gestes d’un texte chanté. Les allusions mythologiques sont fréquentes dans la dénomination des figures.
ka’aku : les fruits d’arbre à pain cuits au feu de bois sont ramollis au pilon et malaxés dans du lait de coco.
Matari’i : la constellation des Pléiades. Les deux saisons de l’année sont Matari’i i nia et Matari’i i raro.
’Orero : un discours, une allocution qui respecte un style traditionnel.
Pata’uta’u : chant rythmé, récitation rythmée qui accompagnaient certaines activités.
Penu : pilon en pierre.
Peu’e : natte de feuilles de pandanus tressées
Popoi : pâte fabriquée à partir de fruits ou de tubercules tels que fe’i, ‘uru, taro.
’umete : récipient creusé dans le bois et utilisé principalement pour des usages domestiques.
’uru : fruit de l’arbre à pain.
Semaine Européenne de Réduction des déchets
La Semaine Européenne de Réduction des Déchets s’est déroulée du 19 au 27 Novembre 2016 au collège de FAAROA et s’est concrétisée par la réalisation de 4 actions menées par les enseignants et les élèves :
Réalisation d’un pique-nique zéro déchet en présence des 20 éco délégués du collège, en collaboration avec les CPAP PMH qui ont permis la confection de plats préparés (pizzas, quiches, gâteaux …) servis dans des feuilles de cocotier tressées et des feuilles de bananier. De nombreux fruits (mangues, bananes, pommes …) étaient également au menu. Aucun déchet plastique n’a donc été produit lors de ce repas.
Nettoyage du motu Tipaemaua situé dans la passe de Faaroa : la vingtaine d’élèves de la section va’a du collège a procédé au ramassage des déchets présents sur l’îlot. En une heure, une vingtaine de sacs de 100 litres remplis de bouteilles plastiques, cannettes en aluminium, boites de conserve et d’autres types de déchets non biodégradables ont été collectés. Ces déchets triés ont ensuite été amenés aux containers des points d’apport volontaire.
Réalisation d’une poubelle constituée d’une centaine de bouteilles en plastiques : Les éco délégués ont collecté des bouteilles plastiques usagées et les ont assemblées sur une structure métallique afin de confectionner une poubelle de 60 cm de diamètre et de 1 mètre de hauteur. Cette poubelle sera mise en évidence dans la cour du collège et permettra de démontrer qu’il est possible de revaloriser les déchets produits.
Action sur le gaspillage alimentaire : les eaux grasses constituées des aliments gaspillés par les élèves ont été pesées sur 2 semaines consécutives (une première semaine témoin sans avertir les élèves et une deuxième semaine après avoir mené des actions de prévention contre le gaspillage alimentaire). Les résultats ont été plutôt décevants : les mesures réalisées ont révélé qu’ il y a eu davantage d’aliments gaspillés la semaine d’expérience que lors de la semaine témoin.
Plusieurs raisons peuvent expliquer ces résultats :
certains plats sont peu appréciés des élèves d’après leurs propos et finissent en grande quantité dans les poubelles.
les eaux grasses peuvent certains jours contenir des épluchures de fruits et de légumes mais aussi des parties d’aliments non comestibles (os …), ce qui fausse les résultats et les rend plus aléatoires.
les élèves gaspillent encore trop de nourriture.
L’action devra être reproduite l’année prochaine en accentuant la prévention et en affinant les pesées des aliments réellement gaspillés.
Cette semaine a donc été très active avec une bonne participation des éco délégués, des élèves des sections va’a et CPAP PMH. Elle sera donc à renouveler l’année prochaine.
Des éco délégués à la pépinière de Avera et au centre
de tri des déchets de Tumaraa
A peine élus, les 20 éco délégués du Collège de FAAROA étaient conviés le 30 Septembre dernier à visiter les sites permettant le tri et la revalorisation des déchets sur Raiatea.
Dans un premier temps, ils ont été reçus à la mairie de TAPUTAPUATEA par Teva GUILLAIN, le président de la communauté de communes de Havai, qui leur a expliqué l’importance du tri et du recyclage du plastique, du verre et des métaux que nous jetons dans nos poubelles. Une projection vidéo leur a permis de comprendre les règles simples à respecter pour faciliter le travail des employés de la commune qui se chargent du traitement de nos déchets.
Un message à faire passer autour de soi
Dans la salle du conseil municipal de la mairie de Taputaputea, les éco délégués écoutent attentivement leur principal, Monsieur Julien Guilloux
Les éco délégués à la pépinière de Avera
Les belles salades de la pépinière de Avera, fertilisées par du compost 100% naturel
Par la suite, ils ont effectué une visite à la pépinière de Avera où ils ont pu admirer les légumes cultivés à l’aide d’un compost bio 100% naturel. Le Maire de TAPUTAPUATEA, Thomas MOUTAME, leur a ensuite confié le secret de la fabrication de ce fameux fertilisant : une potion à base de bactéries et de sucres qui permettra de transformer de la matière organique végétale en matière minérale.
La fabrication de la potion magique, à base de bactéries, permettant la formation du compost
Monsieur le Principal Julien Guilloux interviewé par TNTV
Enfin, une visite au centre de tri de Tumaraa a permis à nos éco délégués de réaliser la nécessité de revaloriser nos déchets : le verre provenant de nos bouteilles peut par exemple servir à la construction de nos routes.
A la fin de cette matinée de rencontres et de découvertes, ils étaient déjà prêts à transmettre les précieuses informations qu’ils ont reçues à leurs camarades, et ainsi participer à une meilleure prise de conscience générale du besoin de mieux gérer nos déchets et d’éviter tous types de gaspillages.
La fabrication du compost à la pépinière de Avera
La confection des 'big bags', des gros sacs contenant tous types de déchets recyclables
Le produit final, un fertilisant naturel de haute qualité
Teva Guillain, président de la communauté de communes de Havai, explique aux éco délégués l'importance de la revalorisation de nos déchets
Des déchets qui seront bientôt revalorisés
Candomblé et Capoeira : héritage de l'esclavage au Brésil
Les élèves de 4e travaillent sur un thème très important : l'esclavage.
Le cours d'histoire géographie présente la traite négrière pratiquée au XVIIIe siècle par les Européens. Les élèves voient ainsi quelle était la vie des esclaves depuis leur capture dans les pays africains jusqu'à leur vie dans les colonies.
Pour illustrer ce sujet, Mme la documentaliste, qui a vécu au Brésil, est venue parler en classe de ce qui est resté de cet esclavagisme dans la culture brésilienne. Un exposé illustré a permis de découvrir ce qu'est le candomblé. Cette croyance, née dans les campements, était une forme de résistance des esclaves. Ceux-ci ne pouvant pas pratiquer leur religion, on inventé un rite qui leur permet d'honorer leurs Dieux africains tout en donnant l'illusion qu'ils vénéraient les Dieux des colons. La pratique du candomblé persiste de nos jours.
Mme CHOBLET a aussi expliqué ce qu'est la capoeira, une lutte sans contact très présente au Brésil et désormais connue dans le monde entier. Il s'agit là encore d'une pratique née chez les esclaves. Ceux-ci n'avaient pas le droit d'exprimer leur rejet de cette exploitation de l'Homme par l'Homme ; toute expression personnelle était violemment prohibée. Ils ont pourtant inventé une forme de combat exprimant toute la violence qu'ils avaient en eux...mais qui gardait l'apparence d'un jeu, toléré par les Européens. Les élèves ont entendu les instruments utilisés lors d'une roda de capoeira et vu une démonstration de ce sport.
Cette présentation introduisait un travail de recherche important que les élèves auront à conduire dans le cadre d'un EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires) : Les traces de la traite à travers la musique dans les colonies.
Orixa : Oxossi
Interview...en anglais !
Augustus Earle Negroes fighting 1824
L'Hawaiki Nui est un événement important pour l'île de Raiatea et toute la Polynésie. Le collège de Faaroa ne pouvait pas passer à côté !
Des élèves ont préparé, avec leur professeur d'anglais, des interviews à destination des sportifs. Ils ont ainsi pu poser des questions aux championnes venant d'Hawaï...in english of course !
Le défit était double : parler anglais...et oser aborder les sportifs de renommée internationale. Défi brillamment réussi !
Défi lecture : quand le monde des livres s'ouvre aux élèves
Vendredi 29 avril, la classe de 6e AUTE a participé au défi lecture qui s'est déroulé au LUT.
Tout au long de l'année, les élèves ont lu des oeuvres diverses de manière approfondie. En classe et souvent en plus des heures de cours (heures méridiennes), ils ont travaillé autour des livres avec leur professeur de français et professeur documentaliste. Ils étaient prêts pour le jour J.
Vêtus du T-Shirt qui leur a été offert pour l'événement, la classe est arrivée à Uturoa pour y retrouver les élèves de 6e des Collèges de Taha'a et de Maupiti, du LUT et d'AMJ. Les 170 élèves ont d'abord répondu à des énigmes leur permettant de découvrir quel parcours ils devaient réaliser. Puis un monde imaginaire s'est ouvert à eux. Tout au long de la matinée, ils ont croisé Barbe Bleue, une sorcière, une fée, des inspecteurs Toutou...et même Jean de La Fontaine ! La Polynésie était aussi à l'honneur avec des ateliers autour des récifs coralliens et des légendes de création de Raiatea et Taha'a.
A chaque atelier, les élèves étaient accueillis par les personnages des livres qu'ils avaient lu...et devaient répondre à un questionnaire préparé par des élèves de seconde.
C'est dans la joie que les 36 groupes d'élèves se sont retrouvés pour la proclamation des résultats. Un groupe d'élève par classe était déclaré vainqueur et gagnait un bon d'achat à la librairie de la ville.
Un superbe événement que nous avons tous eu plaisir à rendre vivant.
L'équipe gagnante
Himene / Hira Gasy
Dans le cadre du cours d'Histoire Géographie, la classe de 6e Oceania, section patrimoine, a travaillé sur les Himene de Polynésie. Ils ont accueilli dans leur classe la documentaliste qui est venue leur parler d'une tradition similaire existant à Madagascar, pays dans lequel elle a vécu. En effet, on trouve dans cette île de l'Océan Indien les mêmes cérémonies oratoires appelées Hira Gasy.
En comparant les deux traditions, les élèves se sont rendus compte qu'il y avait beaucoup de points communs.
Et en allant plus loin dans la réflexion, les élèves ont vu que la London Missionary Society était aussi passée à Madagascar...
A travers le visionnage d'un film et surtout le témoignage d'un vécu, les élèves ont été acteurs de leur savoir. De quoi rendre le cours passionnant à n'en pas douter !
Himene Hira Gasy
Travail sur le Moyen Age
Les élèves de 5e Iriru ont travaillé avec leur professeur de français sur le Moyen-âge. Durant 5 semaines, ils ont fait des recherches sur des sites sélectionnés par leur professeur. Ils ont été formés à la recherche documentaire par la documentaliste.
Ils devaient trouver des informations claires et comprises ainsi que des illustrations. Puis ils ont réalisé des affiches qui sont exposées en salle de classe et au CDI.
Les élèves ont travaillé sur des thèmes aussi variés que :
- les métiers au Moyen Age
- l'apprentissage du chevalier
- la musique au Moyen Age
- l'amour courtois
- la vie au donjon
- la fabrication d'un livre au Moyen Age
- armes et armures
- les châteaux forts
- la légende du roi Arthur
- les divertissements
Le but de ce travail, en plus de faire découvrir aux élèves cette période historique, était de développer l'oral. En effet, les élèves ont présenté leur travail lors d'un exposé devant la classe entière. Pas facile pour eux. Mais cela fait partie des attendus du collège : être capable de présenter un travail devant un groupe !
Galerie Photos
Découverte du Temehani
Au collège, les noms des classes ont une signification.
Nom de fleur pour les 6e (Aute et Tipani) (plus Oceania)
Nom de motu pour les 5e (Atara et Iriru)
Nom de fleurs de Polynésie pour les 4e (Apetahi et Tahiti)
Nom de plantes odorantes pour les 3e (Taina et Tiare)
Découvrir la fleur qui lui a donné son nom, voilà le projet fédérateur qui a amené la classe de 4e Apetahi en haut du Temehani en ce début d'année scolaire. Au delà du défi sportif et de la cohésion du groupe, les objectifs étaient de mieux connaître notre île et son patrimoine naturel. Il s'agissait aussi d'appliquer sur le terrain ce qui a été vu précédemment en cours de maths et de Science et Vie de la Terre.
La classe était encadrée par 3 enseignants, 1 parent et 2 professionnels de la biodiversité locale.
Entre deux jours de pluie, la météo fut ce jour parfaite !
Le groupe a été récompensé : en plus d'un plongeons dans les ruisseaux, ils ont vu la célèbre et fragile Tiare Apetahi, fleur emblématique sur l'île de Raiatea. Une rareté qu'il faut préserver !
Ils n'ont pû apercevoir la sublime cigale bleue, elle aussi est endémique de l'île mais n'est pas localisée sur le Mont Temehani..
Le bilan est unanimement positif.